Afrique
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L'Islam, par refus d'idolâtrie, décourage fortement toute représentation humaine ou animale. C'est donc naturellement vers le monde végétal que se tourne la recherche graphique. L'observation des plantes, fleurs et feuillages, nourrit des réflexions dans lesquelles s'imbriquent recherche décorative et questionnement métaphysique. Ces deux aspects sont en effet intimement liés. A la manière de la plante qui croît en reproduisant le motif identique de ses feuilles tout le long de sa tige, la représentation arabo-islamique va démultiplier le motif très stylisé en mosaïques ou pavages. La composition géométrique, répétée à l'envi évoque l'infini qui n'a pas de centre, montre un rythme, suggère une pulsation. La quête de l'unité, divine, est perçue à travers la diversité de la création. |
Si l'une des caractéristiques de l'arabesque est de n'avoir pas de centre, quel rapport avec le mandala? Deux éléments de réponses: Tout d'abord, le pavage est créé par la répétition d'un motif polygonal appelé domaine fondamental (1). |
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(1) Définition du domaine fondamental ( vocabulaire mathématique ) : "C'est le plus petit parallélogramme non aplati construit à partir de vecteurs de 2 translations laissant le pavage globalement invariant."![]()
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A lire:

Sur le site de l’Université de Neuchâtel , l’article "art islamique et mathématiques"
L'art islamique sur Wikipedia
Source images: Wikimedia
Créateur: Régis Fève