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Les nouvelles technologies liées à l'informatique permettent aux artistes l'exploration de nouvelles pistes de recherche et de création. C'est le cas des oeuvres "laser cut" rendues possible par l'arrivée sur le marché de machines de découpe laser.
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Le symbole de la roue est l'un des plus vieux de l'humanité. C'est une forme de mandala universel. Mais de nos jours, elle ne se suffit pas à elle-même: En effet, que seraient nos roues de voitures sans leurs enjoliveurs?
Car, comme le définit le site enjoliveur.net, "L'enjoliveur est un objet qui par définition enjolive, embelli."
Si comme la roue, il garde la forme circulaire, il ne s'en décline pas moins dans des milliers de formes originales.
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L’artiste italien Leonardo Ulian crée des scuptures et installations à partir de matériaux de récupération divers: petit mobilier, appareils du quotidien usagés, papier, carton, plastiques variés... Ce travail est visible sur son site officiel.
Dernièrement, son travail s'est centré sur la création de mandalas à partir de composants électroniques récupérés dans de vieux ordinateurs. Les pièces ont été soudées ensemble, en les déternournant de leur fonction première. Il ne s'agit pas de robotique, seuls le questionnement et l’esthétique dirigent ici l’action de l’artiste.
Voici ce que dit Leonardo Ulian de son travail sur cette série des Mandalas Technologiques sur le site thisiscolossal.com/
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site officiel: leonardoulian.it/
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Peintures de sable
Joe Mangrum, artiste new-yorkais, crée des installations ou des oeuvres éphémères avec des éléments naturels (feuilles, fleurs,...) ou des éléments de la société de consommation (monnaie, pièces mécaniques ou composant électoniques...).
Supporter actif des causes environnementales, ses créations ont pour but de nous interpeler quant à notre relation au monde, monde industriel formaté en opposition au monde naturel.
Comme dans les traditions des moines tibétains ou des indiens Navajos, Joe Mangrum utilise depuis plusieurs années la technique de la peinture de sable. Il en a ainsi créé plus de 650 depuis 2009. Des sables colorés pris par poignées s'écoulent délicatement en arabesques sur le sol au rythme du créateur (voir vidéos en bas de page). L'artiste apprécie particulièrement les créations de rue, transformant la sphère publique en scène vivante. Avec la notoriété, il a, de plus en plus, été amené à intervenir dans de nombreuses manifestations muséales aux quatre coins des Etats-Unis et dans de nombreux pays.
Ci-contre:Good start on a sunny day in Washington square
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Sur son site, il définit son travail ainsi:
« Mes peintures sont une dénonciation visuelle du maillage urbain. C'est ma philosophie de penser que nous sommes tous, sans le savoir, psychologiquement programmés par ce système, une force oppressive qui divise efficacement le monde en morceaux quantifiables d'espace et de temps divisés en minutes et secondes. Et qui est finalement désynchronisé du monde naturel, des cycles saisonniers, et des phases lunaires. Le résultat est une société coupée de la nature et compartimentée en groupes définissables, déconnectés physiquement et spirituellement du tout. Je travaille à me réapproprier ces divisions par la création de peintures de sable avec des formes organiques, interconnectant les fragments et agissant comme un catalyseur vers une nouvelle synthèse. Pour moi c'est un processus vital d'affirmation de la vie.
Chaque peinture est spontanément improvisée, en utilisant des sables colorés, versés directement de la main. Dans le processus de création, je mélange différentes sources visuelles qui se répondent, inspirées d'anciennes traditions qui se synchronisent de manière rythmique. De plus, ces formes sont mélangées avec un freestyle urbain associé à des couleurs « Pop Art » éclatantes, des variations fractales en réseaux. Mes peintures sont influencées par un univers foisonnant de créatures sous-marines, de plantes carnivores diffusant des impulsions électriques, un mélange mathématique vivant et une géométrie végétale, provenant de métaphores transculturelles issues de nombreuses années de voyages à travers le monde. Visuellement, je combine des éléments de l'art contemporain, de la culture et de la technologie pour trouver le fond commun à partir duquel mettre en évidence notre interdépendance collective, tandis que nous avançons dans le XXIème siècle. Ce n'est pas un hasard si elles prennent le plus souvent une forme circulaire,même si je ne les décris pas spécifiquement comme des mandalas. Cela limiterait les multiples facettes d'inspiration provenant du monde entier et les confineraient dans une terminologie orientale. Mon art parle d'inter-connexion et de co-existence au sein de l'ordre naturel de la vie, en défiant politiquement les croyances existantes imposées, la tendance mondiale de fuite en avant matérialiste. »
Texte en anglais:http://www.joemangrum.com/artnews/about/ Trad.ReF
{youtube}XK3khnehuno {/youtube}
{vimeo}8251659{/vimeo}
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"The Wheel of Everyday Life" est une oeuvre de l'artiste suédoise Gunilla Klingberg. Elle a été créée pour l'entrée de la galerie Rice à Houston, USA. La vidéo ci-dessous présente ce travail. Elle est en Anglais, malheureusement pour ceux qui ne le parle pas. J'ajoute donc à la suite un commentaire qui reprend en grande partie ce qui est dit. Certains éléments sont ajoutés à partir de l'autre vidéo mise en lien à la fin de cet article.
Gunilla klingberg a étudié l'art et le design et travaillé comme designer. Depuis longtemps, elle collectionne les logos des marques qu'elle rencontre dans sa vie quotidienne de consommatrice. D'une certaine façon, ces marques nous relient tous les uns aux autres de manière inconsciente. Mais elles créent aussi un lien entre l'espace public et l'espace privé. Nous rapportons nos sacs de courses de l'espace commercial jusqu'à notre lieu de vie.
Le travail artistique en lui-même est réalisé à l'ordinateur sous forme vectorielle puis transposé sur vinyl. Même s'il s'agit d'un travail numérique, Gunilla Klingberg l'assimile à une forme d'artisanat, comme la broderie, par exemple.
La marque peut être intéressante pour son aspect graphique, mais aussi pour le nom en lui-même. Dans le schéma d'ensemble, on peut ne pas reconnaître certaines marques immédiatement, mais elles viennent à nous aussi de manière inconsciente.
L'artiste suédoise trouve intéssant de confronter l'iconographie consumériste occidentale avec les représentations traditionnelles de mandalas qui sont des outils pouvant aider dans la méditation.
Il est important pour elle de placer ces oeuvres dans des lieux où l'on peut passer plusieurs fois par jour. "La roue de la vie quotidienne" est placée dans l'entrée de la galerie, qui est un lieu de passage. Elle n'est déjà plus à l'intérieur, pas encore à l'extérieur. Et cela met en valeur l'aspect viral de l'oeuvre d'art qui continue et grandit tout autour de nous et l'on se retrouvefinalement entouré dans notre quotidien par toutes ces représentations. Il s'agit de créer un lien entre l'oeuvre sortie de la galerie et le public dans sa démarche quotidienne de consommateur. L'oeuvre dans ce contexte est un challenge qui pose l'interrogation de sa signification, de sa présence dans ces lieux. Ce travail peut avoir plusieurs niveaux de lecture et l'artiste encourage chacun à avoir la sienne propre.
vidéo interview http://youtu.be/oRTqz7woEV4
« Wheel of Everyday Life » la roue de la vie quotidienne
Galerie Rice, Houston
Voir aussi: http://vimeo.com/60010374