Artisanat d'art
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Esquisses décoratives
René Binet
Source: Smithsonian Institution Libraries
Le livre, dans le domaine public, est téléchargeable ici
René Binet est un architecte de la fin du XIXème siècle. Il est connu pour avoir réalisé la porte monumentale de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris. Pour plus de détail -> Voir l'article wikipedia
Les images présentées ici sont tirées de son livre Esquisses décoratives.
Cet ouvrage présente 60 planches de réalisations ou de projets, classés par ordre alphabétique.
La préface de Gustave Geoffroy présente le processus créatif de l'artiste. A la suite de Haeckel, René Binet s'appuie sur l'observation de la nature, en particulier les formes microscopiques pour structurer ses créations.
"C'est là, au point où la science nous fait assister à l'un des états de l'évolution des espèces, où elle prend sur le fait l'unité soupçonnée de la matière, c'est là que cet artiste, très humble et très modeste écolier, s'est attaché à recueillir les leçons de formes et de mouvements que pouvait lui donner le monde des choses en éclosion et en croissance. C'est là qu'il a pris toutes ces lignes, tous ces angles, tous ces cercles, toutes ces ellipses, toutes ces étoiles, toutes ces figures qui deviennent, au tracé de son crayon, comme une extraordinaire géométrie vivante.
(...) Son secret, car il en gardera un, sera d'avoir distingué comment toutes ces formes d'existence lancées dans tous les sens peuvent suggérer l'idée d'appliques électriques, de chapiteaux, d'entrelacs, d'encorbellements, de flambeaux, de girouettes, de grilles, d'horloges, de lanternes, de lustres, de mosaïques, de papiers peints (...)"
De nombreuses illustrations de cette préface montrent le passage de l'observation scientifique à la création artistique.
Il ne faut pas chercher dans ces réalisations une systémisation du motif centré, mais certains objets se prêtent naturellement à la forme de mandalas. Ce sera particulièrement le cas dans les planches concernant les boutons électriques, les clous ouvragés ou encore les rosaces.
lustre
rosace
détail
clous
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Cette réplique de la mosaïque d’Orphée est une pièce unique qui offre aux visiteurs l’occasion rare de voir le pavage tel que les Romains auraient pu le voir. Il s'agit de la copie d’une mosaïque romaine, appelée « the great pavement » ou « Orpheus pavement », qui est enterrée dans un cimetière de Woodchester, dans le Gloustershire. Cette mosaïque a pu être vue pour la dernière fois en 1973 par quelque 140 000 visiteurs avant d’être recouverte à nouveau, et probablement pour longtemps. A cette époque, environ 40% de sa surface avait disparu.
Il a fallu dix ans et environ 1,5 millions de pièces pour achever les 15 mètres carrés de sa réplique. Cette copie a été réalisée par deux frères, Bob et John Woodward, après qu’ils aient vu l’original. Leur travail a été unanimement reconnu par la communauté scientifique pour sa pertinence et sa beauté. Elle est la copie exacte de ce qui restait de la partie visible de l’original et les manques ont été conçus en fonction des données historiques disponibles ainsi que par l’observation de mosaïques similaires de cette période.
L’œuvre représente Orphée avec sa lyre, entouré d’animaux terrestres, d’oiseaux et de créatures marines qui ont été charmés par sa musique. Elle montre également Neptune et des nymphes. La large bordure est constitué de motifs élaborés, typiques de cette période.
Cette réplique est visible à l'Abbaye de Prinknash, dans laquelle est établie une communauté de moines bénédictins.
Détail de la mosaïque originale avant son dernier recouvrement, photographiée par Adrian Pingstone en 1972
http://en.wikipedia.org/wiki/Image
Les sources pour cet article ont été trouvées sur:
- http://news.bbc.co.uk/ + diaporama
- http://www.gloucestershire.gov.uk/
- Les dessins de Samuel Lyson, qui décrivit la mosaïque en 1797, peuvent être vus ici:
http://www.grahamthomas.com/lysons2.html
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Les éléments de l'art arabe
Le trait des entrelacs
par
J. Bourgoin
Chargé d'un cours d'histoire et de théorie de l'ornement à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts
Paris - Librairie de Firmin-Didot et Cie - 1879
Pour l'intégralité de l'ouvrage, se rendre sur le site Gallica: Permalien
Dans son avant-propos, J.Bourgoin, en comparant les arts grec, japonais et arabe, définit ce dernier comme suit :
« Élégance et complexité par des involutions géométriques plus ou moins distinctes ou mêlées, et construites avec symétrie. Des figures abstraites, la flexion linéaire et une sorte de croissance organique ! en d'autres termes, des thèmes purement géométriques que la graphique traduit par des épures(*), et que la technique met en œuvre en y enfermant la matière, tel est le fonds essentiel de l'art arabe. »
Dans son livre, l'auteur propose 200 planches d'ornements arabes.
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190 montrent les épures permettant la construction des motifs.
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Les 10 dernières planches sont des chromolithographies qui montrent des exemples de réalisations à partir de ces épures.
Voici l'exemple de la planche 111, associée à un exemple concret de la planche III des chromos.
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(*) épure : tracé exécuté pour guider la construction d'un motif.
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