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Mandala Sacré Du Tibet à Toulouse
Création d'un mandala de sable par des moines tibétains du monastère de Sera.
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Le Kolam, symbole de bienvenue et de protection
Une tradition vieille de 3000 ans est maintenue par les femmes de ce peuple. Chaque matin, après avoir lavé et purifié le sol, elles dessinent sur le seuil de la maison des motifs qui nous rappelleront les entrelacs celtiques. Comme eux, il s'agit d'un motif composé d'une ligne continue qui se coupe et se recoupe de manière régulière. Comme dans d'autres traditions également, (mandalas tibétains, peintures de sable Navajos ...) le motif créé sur le sol est éphémère. Il est généralement dessiné avec de la poudre de riz, déposée sur le sol en la laissant filer régulièrement entre le pouce et l'index. le dessin est fait d'un seul trait, avec une régularité toute géométrique. La création du motif demande donc une habileté unanimement admirée. La journée débute par un acte de bonté en faisant ce don qui nourrit les fourmis et autres insectes. Car le kolam est d'abord un signe de bienvenue, une invitation qui s'adresse à tous et en particulier à la déesse Lakshmi, déesse de la prospérité. C'est également une protection: Le dessin du kolam est symboliquement conçu de telle sorte que les démons ne puissent y pénétrer et par extension, ne puissent s'introduire dans la maison.
L'entrelacement des lignes présenterait également une autre symbolique: la ligne serait le fil de notre vie, les noeuds, ou points de croisement, représentant les épreuves qu'il nous faut surmonter.
La réalisation du kolam est également un bienfait pour la personne qui le réalise. Il est dit qu'elle en retire une meilleure santé physique par l'exercice demandé pour sa création, mais aussi au plan psychique, par la concentration que la réalisation du Kolam requiert.
Tout au long du jour, le kolam est foulé au pied, abimé par la pluie, balayé par le vent. C'est une oeuvre éphémère qui n'existe que par le symbolisme qu'elle véhicule, image de l'impermence que l'on retrouve dans différentes traditions.
Ressource: Parmi les "dossiers à destination des étudiants de la filière ethnologie - anthropologie" du site anthropologie en ligne un dossier très riche sur le kolam . Pour explorer différents motifs, essayez cette applet qui permet de générer automatiquement des kolams.
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Tracé d'un kolam avec Photofiltre. -> Afficher la grille (enregistré par ReF avec CamStudio) |
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définition: bindu var. vindu_1 m. n. goutte - point, marque, tache; signe sur le visage, mouche - perle - math. zéro - gram. signe de l'anusvara - phil. symbole de l'Absolu. source def.: sanskrit.inria The Sanskrit Heritage Site< ![]() |
Le bindu a le sens à la fois de goutte (séminale) et de graine. S'il s'agit là de l'expression claire d'un point de départ, d'une origine, ce germe porte en lui toutes les potentialités, exprime également un aboutissement.
A la fois point de départ et point d'arrivée, il est un centre de convergence.
Le bindu est le centre du mandala. Il est la perle qui relie les branches du vajra.
citation: le bindu dans "le corps de Kalachakra: voie de l'éveil" par Sofia Stril-Rever - Juin 2001 "La « bodhicitta » père - mère dans la Roue du temps Kalachakra enlaçant Vishvamata Kalachakra, debout au centre du mandala, tient la déesse Vishvamata enlacée. Il a la jambe droite tendue et la jambe gauche légèrement fléchie. Nous avons vu la dernière fois que la jambe droite, de couleur rouge, symbolise la veine subtile solaire. Or la jambe est tendue, et cela traduit la remontée de la bodhicitta mère incandescente, depuis le nombril jusqu'au sommet de la tête, dans la veine centrale. A l'inverse, la jambe gauche fléchie, de couleur blanche, signifie la rétention du flux de la bodhicitta père qui coule depuis le sommet de la tête. |
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- l'Avatamsaka Sutra
- Citation de Thich Nhat Hanh
- Relation à la physique des particules
- Relation à Alice bailey
1. La doctrine bouddhique est enseignée dans des textes appelés sutras. L'un deux, « texte fondamental de l'école Kegon »(1) se nomme l'Avatamsaka Sutra ou Sutra de la Guirlande de fleurs(2). Dans ce texte, se trouve une métaphore de l'univers: le filet d'Indra.
Nous avons trouvé le texte de cette métaphore sur le site de Phil Servedio qui cite un livre de Francis H. Cook, the Avatamsaka Sutra: Hua-Yen Buddhism: The jewel net of Indra - 1977 -
(1) Nichiren études
(2) « L’AvatamsakaSutra est un ensemble de sutras du canon sanskrit exposant les pouvoirs du Bouddha et de ceux qui atteignent l’Eveil »
(...)
« Sûtra de l’ornementation fleurie des bouddhas ou, en sanskrit, Avatamsakasûtra, important sûtra du Mahâyâna qui traite de la vacuité de tous les phénomènes et de la nature inconcevable de la réalité transcendant les notions d’un et de multiple. »
www.buddaline.net
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Image: cosmos mandala - bremen.de
base de données de mandalas traditionnels
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Voici cet extrait pour lequel nous vous proposons une traduction, n'ayant pas trouvé de version française au moment de la rédaction de cet article:
FAR AWAY IN THE HEAVENLY ABODE OF THE GREAT GOD INDRA, THERE IS A WONDERFUL NET WHICH HAS BEEN HUNG BY SOME CUNNING ARTIFICER IN SUCH A MANNER THAT IT STRETCHES OUT INDEFINITELY IN ALL DIRECTIONS. IN ACCORDANCE WITH THE EXTRAVAGANT TASTES OF DEITIES, THE ARTIFICER HAS HUNG A SINGLE GLITTERING JEWEL AT THE NET'S EVERY NODE, AND SINCE THE NET ITSELF IS INFINITE IN DIMENSION, THE JEWELS ARE INFINITE IN NUMBER. THERE HANG THE JEWELS, GLITTERING LIKE STARS OF THE FIRST MAGNITUDE, A WONDERFUL SIGHT TO BEHOLD. IF WE NOW ARBITRARILY SELECT ONE OF THESE JEWELS FOR INSPECTION AND LOOK CLOSELY AT IT, WE WILL DISCOVER THAT IN ITS POLISHED SURFACE THERE ARE REFLECTED ALL THE OTHER JEWELS IN THE NET, INFINITE IN NUMBER. NOT ONLY THAT, BUT EACH OF THE JEWELS REFLECTED IN THIS ONE JEWEL IS ALSO REFLECTING ALL THE OTHER JEWELS, SO THAT THE PROCESS OF REFLECTION IS INFINITE THE AVATAMSAKA SUTRA FRANCIS H. COOK: HUA-YEN BUDDHISM : THE JEWEL NET OF INDRA 1977 http://www.heartspace.org/misc/IndraNet.html |
Très loin dans la demeure céleste du Grand Dieu Indra, se trouve un filet merveilleux, accroché par des artisans ingénieux de telle sorte qu'il s'étend à l'infini dans toutes les directions. Conformément aux goûts prodigues des dieux, l'artisan a suspendu un joyau unique et étincelant à chaque noeud du filet et de même que le filet lui-même est infini en dimension, les joyaux sont infinis en nombre. Là, pendent les joyaux, étincelants comme des étoiles de première grandeur, une vision merveilleuse à percevoir. Si maintenant nous sélectionnons arbitrairement l'un de ces joyaux pour l'examiner et l'observer avec attention, nous découvrirons que sur sa surface brillante se reflètent tous les autres joyaux de la toile, infinis en nombre. Et non seulement cela, mais chacun des joyaux réfléchi dans ce joyau singulier reflète également tous les autres de telle sorte que le processus de réflexion est infini. |
image: Réseau neuronal - Astrosciences.info
2. Dans son livre « la vision profonde », Thich Nhat Hanh explicite cette métaphore en prenant l'exemple du corps humain. Chaque organe est indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble tout en ne pouvant vivre par lui-même. Il y a une interdépendance absolue entre toutes les parties du corps.
« nous nous rendons compte que chaque organe dans le corps implique l’existence des autres. Ceci est appelé « l’interdépendance de toutes choses », ou « inter-être » dans le Soutra Avatamsaka. La cause et l’effet ne sont pas perçus comme linéaires, mais comme un filet, non pas composé de deux dimensions, mais plutôt d’un système de mailles innombrables entremêlées dans toutes les directions dans l’espace multidimensionnel. Non seulement les organes contiennent en eux-mêmes l’existence de tous les autres organes mais chaque cellule contient en elle-même toutes les autres cellules. Une est présente dans toutes et toutes sont dans chacune. Ceci est exprimé clairement dans le Soutra Avatamsaka : « L’un est dans tout, tout est dans l’un. » (...) la présence d’une cellule implique celle de toutes les autres, parce qu’elles ne peuvent pas exister indépendamment, séparées les unes des autres. Un maÎtre zen vietnamien du XIIe siècle a dit un jour : « Si un grain de poussière n’existe pas, l’univers tout entier ne peut pas exister. » En observant un grain de poussière, un être éveillé voit l’univers.
(...) Quand nous comprenons profondément le principe de l’interdépendance, nous nous apercevons que ce sens de la séparation est erroné. Chaque objet est composé de et contient tous les autres.
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Extrait de La Vision Profonde, De la pleine conscience a la contemplation Intérieure
Thich Nhat Hanh
Editions Albin Michel, 1995
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3. Etonnamment, cette métaphore a trouvé un écho particulier dans la physique des particules. Le physicien Fritjof Capra a mis en évidence un parallèle entre les dernières recherches scientifiques et les traditions Indo-bouddhiques. Cette recherche est parue dans son premier livre, Tao de la Physique. Cet ouvrage, après des débuts confidentiels, a connu un succès grandissant par le bouche à oreille jusqu'à être repris par un grand éditeur, réédité puis traduit dans de nombreuses langues.
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Image: Indra's net - Joannis virtual composer
Net- Indira's Net - from Hindu Mythology: A good explanation of the Hindu/Buddhist myth of Indra's net is found in, of all places, The Tao of Physics, by Fritjof Capra: "...particles are dynamically composed of one another in a self-consistent way, and in that sense can be said to 'contain' one another. In Mahayana Buddhism, a very similar notion is applied to the whole universe. This cosmic network of interpenetrating things is illustrated in the Avatamsaka Sutra by the metaphor of Indra's net, a vast network of precious gems hanging over the palace of the god Indra. In the words of Sir Charles Eliot:
In the Heaven of Indra, there is said to be a network of pearls, so arranged that if you look at one you see all the others reflected in it. In the same way each object in the world is not merely itself but involves every other object and in fact IS everything else. "In every particle of dust, there are present Buddhas without number."
The similarity of this image to the hadron bootstrap is indeed striking. The metaphor of Indra's net may justly be called the first bootstrap model, created by the Eastern sages some 2,500 years before the beginning of particle physics." Fritjof Capra --Chapter 8 of The Turning Point - Fritjof Capra (1982)
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Net - La Toile d'Indra – de la mythologie Hindoue: |
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Sources:
- Article: Net, réseau, métaphore du web www.chebucto.ns.ca
- Un entretien avec Capra à l'émission par 4 chemins de Radio Canada
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(1) « (...) le principe de bootstrap , introduit en physique quantique par Geoffrey Chew et selon lequel chaque particule est ce qu'elle est parce que toutes les autres particules existent à la fois. Dans un certain sens, toute particule est faite de toutes les autres particules. »
nicol.club.fr/ciret/
«Le fondement de l'approche bootstrap est l'idée que la nature ne peut être réduite à des entités fondamentales, comme des blocs de matière, ni à aucune loi, équation ou principes fondamentaux. L'univers est vu comme un tissu dynamique d'événements interreliés.» (Entrevue avec Fritjof Capra dans Ken Wilber, Le paradigme holographique, Éditions Le Jour.)
Encyclopédie de l'Agora

« le corps éthérique individuel n'est pas un véhicule humain isolé et séparé, mais il est, sous un aspect particulier, une partie intégrante du corps éthérique de cette entité que nous avons appelé la famille humaine ; ce règne de la nature, par le truchement de son corps éthérique, est une partie intégrante du corps éthérique planétaire ; le corps éthérique planétaire, à son tour, n'est point séparé des corps éthériques des autres planètes ; mais l'ensemble de ceux-ci, y compris le corps éthérique du soleil, constitue le corps éthérique du système solaire. Celui-ci est relié aux corps éthériques des six autres systèmes solaires qui, avec |
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Le tantrisme et l’initiation au mandala
par JEAN VARENNE spécialiste de l'hindouisme.
"La complexité du symbolisme mis en jeu dans le mandala, la richesse de son interprétation mythologique (les divinités qui l’habitent), spirituelle (les fonctions desdites divinités) et cosmographique (les provinces de la Terre idéale), les techniques particulières de son maniement font qu’il est exclu de s’engager dans une méditation sur un chakra sans avoir été initié à cette pratique. Les textes disent d’ailleurs expressément que le mandala est en soi un « mystère » et que l’art de le construire, concrètement (dessin) ou mentalement, est une science sacrée (vidyâ)." Lire l'article dans son intégralité
Article mis en ligne par la revue le 3ème millénaire
"La revue humaniste 3ème millénaire est consacrée à la libre recherche spirituelle. Editée par une association de bénévoles, elle souligne depuis vingt ans l'importance de la "philosophie vécue" et la nécessité d'une démarche de connaissance de soi." (Présentation de la page d'accueil du site)